mercredi 11 septembre 2013


- LES ACORES -  
Escale ou voyage mythique et authentique

Ce blog est né de notre voyage sur SAO JORGE et PICO, en août 2013 !
Nous sommes partis à 4 personnes, 2 adultes et 2 ados de 17 ans.
Les guides touristiques étant à mon sens fort incomplets, voir inexistants et les infos sur Internet trop disséminées, (à l'époque !), j’ai pensé qu’il pouvait être utile de rassembler toutes les infos pratiques et de les partager.
Ceci est surtout vrai pour SAO JORGE car le PETIT FUTE est un peu plus complet pour PICO.
Je ne m’éterniserai cependant pas sur des infos générales, que vous pouvez trouver dans les guides.
Comme nous avons fait une halte à LISBONNE je donne quelques infos également sur cette ville.

LISBONNE
Envol à 16h10 de PARIS et arrivée à Lisbonne à 17h45 heure locale (-1h par rapport à la France).
Direction l’hôtel par le bus Aérobus, qui se stationne à la sortie de l’aéroport et qui dessert tous les hôtels. Il y en a un toutes les 20 mn.
Hôtel à LISBONNE : avec booking.com on a trouvé un hôtel à 45 euros la chambre, pas loin de la place Marques de Bompal, près du centre. Il s’agit de l’hôtel Edouardo VII que je recommande.
Dépôt des bagages puis taxi pour le centre ville : 4 euros la course, quand on est 4 ça revient moins cher que prendre le métro.
TRUC : le métro à Lisbonne : quand on reste plusieurs jours, il faut acheter une carte d’abonnement, ça revient moins cher.


Lisbonne place du commerce
 Direction la place proche du métro Baixa Chiado. En haut de la place on prend le tram 28, c’est le plus typique car il nous emmène de l’autre côté de la ville en passant par des quartiers sympas comme Alfama, ancien quartier arabe. Vous pouvez descendre au terminus du 28 et redescendre au centre-ville à pied pour découvrir les vieux quartiers.
Dîner dans un routard sympa « Pois Café » très proche de la cathédrale, rue Sao Joao da Praça dans le quartier Alfama.

Retour à l’hôtel en taxi.  Nuit courte puisque le taxi vient nous chercher à 5h30 pour une convocation à aéroport à 7h40. L’avion a eu 20 mn de retard et un peu plus d’une heure après le décollage on a pu observer sur les écrans de Tv que l’avion faisait demi tour. Il n’avait plus de radio lui permettant de communiquer avec les ACORES.
On m’avait dit « les Acores, ça se mérite ».
Nous sommes restés une heure dans l’avion à Lisbonne et 2h30 plus tard nous touchions le tarmac de FAIAL.

Se munir du ROUTARD pour une visite plus longue sur Lisbonne.

LES ACORES
Les 9 îles sont nées il y a environ 10 000 ans d’éruptions volcaniques. Elles sont cousines des Canaries, Madère, les iles du Cap Vert et le tout s’appelle la Macaronésie.
Elles sont toutes différentes et sont très peu fréquentées par le tourisme. Du moins pour l’instant, le nombre de chambre d’hôtel a en effet augmenté ces dernières années. On est hébergé dans des structures confortables, la restauration est de qualité, les autochtones très accueillants. Tout est très propre et les iliens ont conscience qu’il faut préserver l’environnement.
C’est un paysage étonnant, sauvage, frais nuancé de vert, parfois on se croirait en Irlande mais le climat nous rappelle que nous ne sommes pas du tout à la même latitude...ceci est vrai pour Soa Jorge. Pico a son caractère également mais dans un autre style, on ressent plus la présence du volcan.


CLIMAT : on est en Tshirt tout le temps en août en tout cas, et la température varie entre 26 et 30°. Cependant le ciel n’est pas toujours bleu. Il se peut que des nuages venus de l’est nous inquiètent mais assez rapidement le ciel s’éclaircit.
Nous avons eu des jours de grand bleu et de fortes chaleurs.
Sur PICO, le ciel est plus menaçant et le volcan a tendance à garder les nuages.
BAIGNADE : d’une manière générale les Açores ne sont pas des lieux de grandes plages propices à la bronzette. Il y a tout de même de très belles piscines naturelles protégées des vagues.
L’eau est par endroit assez froide mais quand les piscines sont bien abritées l’eau peut atteindre 23°.
H-1 par rapport à LISBONNE

L’ILE DE FAIAL : 6000 habitants -
A l’aéroport on peut prendre le bus pour rejoindre le port d’HORTA. Comme il n’y a pas de bus le dimanche on va prendre le taxi.
HORTA est située à une vingtaine de minutes de l’aéroport. C’est de là qu’on embarquera pour l’île de SAO JORGE. La gare maritime est toute neuve, inaugurée en 2012, elle se trouve à l’extrémité du port. il y a deux traversées par jour, le matin et le soir. Prix : 15 euros par pers.
Comme nous devons attendre 18h15 pour embarquer, nous pouvons visiter un peu.
Il y avait la fête sur le port et des restos sous chapiteau. Nous avons testé Bacalhau (plat de morue), servie avec une sorte de purée qui était en fait du pain.


Plage de sable à Horta
 
Baignade à la plage de sable (rare aux Acores), tout près du port et à l’autre extrémité par rapport à la gare maritime, (compter 30 mn à pied pour la regagner après la baignade). Cette plage n’est pas grande mais agréable et la baignade est sans danger dans une crique. Il y a de l’ombre sous les tamaris ce qui est plaisant quand il fait chaud.
Des allemands en escale laissent une trace de leur passage
 
La marina de Faial : des décennies de dessins peints sur les quais par les navigateurs de passage. Cet endroit est connu dans le monde de la voile. Tout ceux qui passent y laissent leur empreinte.
Les Açores ont été lieu d’escale depuis tous les temps mais les découvreurs (des portugais) au XVeme siècle, n’ont rien dessiné...
La marina d'Horta sur l'ile de Faial

Le Peter’café Sport est aussi le lieu dans lequel il faut aller boire une bière ou manger. Rien que pour jeter un œil dans ce bar mythique des navigateurs. Un décor de fanions, de drapeaux de tous les pays, sur les murs et au plafond. Des petits mots collés sur le comptoir, de celui qui cherche un équipier, ou de celui qui cherche un bateau pour traverser.
 

ILE DE SAO JORGE – 9500 habitants – 250 km2
Embarquement pour VELAS, la ville principale. La traversée dure 1h15.


Une faja, typique de l'ile

C’est une île incroyablement verte, je ne comprends pas pourquoi on la nomme l’île brune. Même sur le versant sud, elle resplendit de végétation exubérante. Elle est tout en long (54 km sur 7 km de large) avec des versants très abrupts.
Cette île est réputée pour ses pâturages de qualité. On dénombre 20 000 vaches. Il faut goûter le fameux fromage d'appelation contrôlée.

Il y a peu de touristes et ce sont essentiellement des français venus pour marcher. Elle est le bonheur des randonneurs puisqu’on dit qu'elle a les plus beaux circuits des 9 iles.

Les amoureux de la nature se plairont. Les versants de l’ile sont hauts et très escarpés et permettent de sacrés points de vue.
L’île est caractéristique par ses fajas qui sont des espaces plats en bord de mer, entourés de falaises plus ou moins importantes. Les fajas sont nés de coulées de lave. Les hommes y ont établis leur culture ou leur village. 

Il y a de belles randos à faire d’une faja à une autre. 
 
Sur toute l’île les routes sont en parfait état. Parfois on doit emprunter des pistes mais c'est vraiment par souhait d'aller encore plus loin dans la découverte.

Tout est propre ici, on mangerait par terre, même dans les toilettes publiques.
VELAS est la ville la plus importante. CALHETA, un peu plus loin sur la côte ne vaut pas le coup.
Il y a un petit aéroport que seule la compagnie Sata utilise. La TAP n’y atterri pas.
 

TRUC :N’oubliez pas de passer à l’office du tourisme près du port de VELAS, ils ont des fiches pour chacun des circuits de randonnées. J’ai récupéré 6 fiches.
Téléchargement  fiches de rando 
  






 





















 


























Locations de voiture.
Au port il y a aussi les loueurs de voitures. C’est environ 50 euros la journée pour un petit modèle de véhicule.
TRUC : Il est conseillé de louer avant de partir.

TRUC : baignade sur la seule plage de sable : À SAO JOAO au sud.

VELAS
NOTRE LOCATION.
Nous avons été accueilli au port par Gisèla chez qui nous avons loué une maison. C’est LA bonne adresse que je recommande. Aldeiadaencosta.com, 

(aldeiadaencosta@hotmail.com), que nous avons trouvé sur housetrip.com.

Notre maison sur les hauteurs de VELAS
 Elle possède 7 maisons sur les hauteurs de la ville et nous avons une vue magnifique sur le port et sur l’île de PICO qui est juste en face. Les maisons sont neuves, spacieuses (70m2), claires, à 5 mn à pied du centre, par une grimpette très raide.
Gisèla est très sympa et soucieuse du bien être de ses hôtes. Elle indique l’existence d’un dispensaire au cas où..., par exemple.
Après le dépôt des valises, nous sommes descendus manger au resto face à l’église (Café ACOR), seul grand resto de VELAS, et lieu de rencontre des français randonneurs. On y mange bien et c’est copieux. C’est là qu’on peut manger les palourdes de l’île. Prix pas exorbitants.
Remontée en taxi (4 euros).
TRUC : le resto à un distributeur de cigarettes dont le prix est moitié qu’en France.

NOTRE SEJOUR
VELAS : principale ville de l’ile. Petite, mais sympa. Petites ruelles pavées, jardin public avec wifi. C’est la ville la plus pratique pour résider sur Sao Jorge.

 Velas
Lundi : matin tranquille. Pendant que les filles dorment nous descendons louer une voiture.
Il n’y a pas de disponibilité pour ce lundi, seulement pour le lendemain. On s’est dit qu’on avait eu de la chance, on n’aurait pu ne pas avoir du tout de voiture...
Du coup nous sommes allés faire les courses au super marché (centre ville) et sommes remontés en taxi.
TRUC : au super marché les prix ne sont pas élevés, on peut y acheter de l’alcool, c’est moins cher qu’en duty free.

 
L’après -midi a été consacrée à faire le tour de VELAS, c’est rapide, ce n’est pas grand, puis baignade dans une piscine naturelle à côté de l’auditorium. L’eau était à 23 degrés. Il y a des locaux et quelques français.


Piscine naturelle à VELAS
 Mardi : VELAS /TOPO la route du sud qui mène à l’est de l’île
Il n’y  a qu’une route au sud qui mène au bout de l’île. Quelques villages sont à voir.
URZELINA : descendre en bord de mer par la petite route en face la pharmacie. Joli bord de mer avec des petits moulins de bois. 

Camping sympa avec piscine d’eau douce près du port.
Vous ne raterez pas le clocher de l’église, seul vestige de l’éruption de 1808 qui a englouti tout le village.


MANADAS

URZELINA



MANADAS : petit village de bord de mer qui possède une église dont il est dit quelle est un des plus bel exemple de l’art religieux aux acores. Eglise Santa Barbara XIII eme siècle, classée monument national, plafond de cèdre, Azulejos. Une personne vous y attend et pour 1 euros vous admirerez l’intérieur qui vaut le coup, c’est vrai. Elle domine la mer le cadre est superbe.


Eglise de Manadas



VERS L'EST 
Poursuivre La route qui mène au bout de l’île. Alors que jusqu’à présent il y avaient des maisons le long de la route et que les pentes étaient abruptes, le paysage commence à changer, on traverse des boisements qui surplombe l’océan. Peu après MANADAS on voit arriver les hortensias typiques des îles ainsi que des murets de pierre.
Les murets de pierre sont fréquents sur les iles volcaniques. Ce sont les hommes qui les ont ramassé pour pouvoir exploiter la terre, soit pour constituer des patûres, soit des parcelles de vignes.


La route descend ensuite vers BISCOITOS, petit bourg assez étendu. Un point de vue intéressant sur la droite. La descente se poursuit vers CALHETA.
Pic nic à la jolie piscine naturelle de Faja Grande près de CALHETA (village qui ne vaut pas le détour).
Pour trouver cette piscine il faut descendre sur Calheta et prendre la route qui longe la mer vers l’ouest et qui est un cul de sac.

 
Poursuite de la route vers l’est en direction de RIBEIRAS SECA, le paysage s’aère de plus en plus, l’île est de moins en moins abrupte, il y a
de plus en plus de pâtures et des murets.
 
A partir du parc éolien (quelques-unes seulement !) sur la gauche, le paysage change radicalement, la route se borde de plus en plus hortensias et surtout beaucoup de vaches dans de jolies pâtures clôturées, un paysage exceptionnel. C’est une partie de l’île qui est consacrée à l’élevage. On y fabrique le fameux fromage de SAO JORGE. 

On croise de temps en temps les éleveurs qui circulent en pick up. Allez voir Lourais village sur la droite, il y a une laiterie.

  
Une descente plongeante sur SAO TOME,avec vue extra sur l’océan. Et des vaches, toujours, qui paissent tranquillement en regardant le bout de l’île que l’on voit bien de ce point de vue.
TOPO c’est le bout de l’île côté est. Il y a une île en face, l’ile de Topo, où l’on dit que les vaches y vont en nageant suivies en bateau par l’éleveur.
Une piscine naturelle à l’eau trouble et marron (la seule qui ne donne pas envie de se baigner !) est en contrebas d’une aire de camping gratuite. La vue est intéressante.


Ile de Topo

Pointe est de l'ile de Sao Jorge
 
Si vous n’avez pas peur des descentes très raides allez jusqu’au port (Cais do Topo). Port de pêche et lieu de baignade des autochtones. 



Cais do Topo
 

Mercredi : trail CALDEIRA DO SANTOS CRISTO/FAJA DOS CUBRES (PR1- SJO)
C’est une rando sur la côte nord. Sans se presser compter 5 h pour rejoindre la voiture là où on la déposée.
Départ de la maison en voiture à 9 h, nous sommes arrivés au parking point de départ, bien visible sur la droite, après  45 mn de route. Il se trouve peu après les éoliennes, au sommet de la Serra do Topo.
Un panneau marque le début de la descente (qui commence par une petite montée). Le chemin va jusque la mer. On a mis 1h30 tranquillement pour descendre. Il est bordé d’hortensias et on croise des vaches, il y a une cascade fléchée ou l’on peut se baigner. C’est une descente vraiment sympa.


Descente vers Caldeira do santos cristo


Faja de Caldeira de santos cristo



En bas, on est à mi chemin de la rando. On arrive dans un lieu avec des maisons abandonnées mais aussi quelques unes habitées. Un cafė nous attend, il n’est pas recommandé d’y manger, seulement boire un coup. 

Les guides évoquent Caldeira do Santos Cristo comme un lieu où vivent des écrivains et des hippies venus de Lisbonne en quête de vie saine et vivifiante. On a rien vu de tel. C’est également un spot connu pour les surfeurs, on en a pas vu non plus, mais ce n’est peut être pas la saison, il n’y avait pas de vagues.

Caldeira do santos cristo
Caldeira do santos Cristo


 
Aller faire un tour à la petite chapelle, elle est sympa.
Sinon, c’est un coin paumé au bout du monde. Les habitants ne peuvent se ravitailler qu’avec des quads. Il n’y a qu’une lagune et l’océan avec une plage de galet, se baigner n’est pas évident.





Remontée pour atteindre faja dos Cubres
 Pic nic, puis remontée en suivant un chemin qui monte et descend et qui surplombe la mer. Ce chemin est le seul moyen pour les autochtones de CALDEIRA do SANTO de se ravitailler. On va croiser quelques quads.
Quand il fait chaud la remontée est fatiguante, on aurait du partir plus tôt le matin...

Arrivée à FAJA dos CUBRES, (quelques maisons seulement), après une bonne heure de marche. Il y avait un taxi qui attendait devant le bistro. En à peine 30 mn il nous a remonté et nous avons récupère la voiture.
À 16h30 nous étions dans l’eau de la piscine naturelle de VELAS. C’était un miroir comme la mer,  journée sans vent.
TRUC : arrivée à la fin de la balade appeler un taxi (à peu près 20 euros) s’il n’y en a pas déjà un qui attend les randonneurs (15 euros) pour les remonter au parking.
À l’office de tourisme près du port à VELAS, ils donnent une liste de taxis qu’il faut appeler en fonction du lieu où on se trouve et les tarifs sont indiqués, ça évite les surprises de prix.

Jeudi : POINTE OUEST puis FAJA de OUVIDOR retour par PICO ESPERANZA
Après ROSAIS, continuer la route qui se poursuit par une piste en terre rouge que l’on va suivre jusqu’au phare. C’est magnifique, des enclos de pierre partout, sur les mamelons, anciens cratères je suppose. On ne croise personne. La piste est longue. 


Le phare (Farol dos Rosais) est abandonné après 1980, à cause des séismes. 
Sur la gauche derrière les bâtiments on a un point de vue vers PICO très impressionnant. Un "à pic" à couper le souffle.
Il faut aller au belvédère de Pico da Velha, pas très loin du phare, après avoir repris la voiture, on a un beau point de vue sur l’intérieur de l’ile et la cote sud.

Pour le retour nous avons pris une autre piste et sommes arrivés directement au parc des 7 FONTES qui est à quelques km. Il est libre d’entrée et qui offre aux visiteurs une grande variété de végétation de l’île : fougère arborescente, pins, hortensias etc. On peut y pic niquer au frais et y rester une heure, pas plus.

En route vers la pointe ouest de l'ile- au fond la pointe de Pico

Pointe ouest au niveau du phare

A partir du mirador très beau point de vue sur l'ile
 ROUTE DU NORD
Nous allons jusqu’à NORTE GRANDE et descendons vers FAJA OUVIDOR pour se baigner dans une piscine naturelle magnifique.
Elle n’est pas fléchée correctement. Il faut en fait de garer au port, sur le petit  parking qui sous le bar et remonter 50 m à pied. À droite il y a un panneau indiquant direction du phare mais il faut se diriger vers la gauche. A quelques mètres vous verrez le panneau «poca simad dias». En 10 mn, par des escaliers en partie bétonnée à travers la roche noire vous parviendrez au site qu’ils appellent l’aquarium.
(Au port il n’y a qu’une piscine naturelle qui se remplie avec un compresseur qui fait un bruit pas possible.)


Piscine naturelle de Faja Ouvidor
  
Il faut prendre le masque pour découvrir la vie dans cet espace protégé.
En remontant, à partir de NORTE GRANDE on a repris à gauche et après avoir fait quelques km on a suivi un panneau sur la droite, indiquant réserve forestière 4,5 km. En montant cette route qui se poursuit en piste parfois très raide,  nous sommes arrivés dans les nuages sur la crête de l’île. On voit l’océan par la droite et par la gauche. La piste est longue mais l’arrivée à pico ESPERANZA vaut le détour.
Nous sommes redescendus au niveau d’URZELINA pour regagner VELAS.


Sur la crête de l'ile on gagne en fraicheur
  
Vendredi : trail SAO JOAO /FAJA de VIMES côté sud de l’île (PR3-SJO)
Sans se presser compter 4 h de marche.
Il faut une bonne heure en voiture pour relier SAO JOAO à partir de VELAS.


Sao Joao

Sao Joao - la seule plage de sable de l'ile
Début de l'ascension

Départ 10h de SAO JOAO après avoir bu un petit café là où on a garé la voiture.
Le village est magnifique, il est au bord de l’eau et compte 11 familles.
Il y a une plage de sable (la seule de l’île) que nous avons longée avant d’entamer l’ascension.
La montée est à commencer le matin de bonne heure, 10h c’est un peu trop tard, il faisait déjà chaud. Heureusement il y a parfois de l’ombre fraîche au senteur agréable donnée par ces plantes au grappe de fleur jaune. La montée nous a pris 1h45 par un chemin bien large la plupart du temps.


Fleurs qui viendraient du Japon

Quelques maisons, une belle vue au sommet, et une descente très bien ombragée puisque l’on passe parfois à travers la forêt. Nous avons pic niqué près d’une cascade sous les arbres. Nous n’avons croisé personne de toute la balade.
Le chemin de descente est par contre très escarpé, il faut faire attention de ne pas glisser. Arrivés au niveau de l’océan il y a quelques maisons et une plage de galet. Nous nous y sommes arrêtés un bon quart d’heure pour discuter avec un couple qui revenait d’une plongée au fusil.




 
Encore un quart d’heure de marche pour clôre le trail à FAJA de VIMES qui est tout petit. Une belle petite église et des sanitaires presqu’en face, incroyablement propres dans lesquels des douches et wc sont à disposition des randonneurs. La douche à été prise avec plaisir.


Presque arrivés à Faja de Vimes


Les eaux sont riches en poisson
 
Un peu plus loin une flèche sur la droite nous indique le café (Café Nunes). Au dessus un centre d’artisanat, des femmes sont en action sur des métiers à tisser.
Le taxi est venu nous chercher pour nous ramener à la voiture, à SAO JOAO. Compter 45 mn de route et environ 35 euros, selon l’endroit d’où vient le taxi, mais en principe il vient de CALHETA. Il est vrai que la course est longue.
À Sao Joao nous avons profité de la plage très agréable après cette belle marche.

Samedi : bateau pour rejoindre l’île de PICO sur laquelle nous restons une semaine
Le bateau coûte 10,20 euros  pour faire la traversée de Velas jusque Sao Roque. Elle dure 1h15.
Nous devions embarquer à 8h40 mais il a un retard de 2 h ... Il paraît que ça arrive.

ILE DE PICO -
 

L'ile de Pico est en vue
NOTRE LOCATION
Un taxi attend à l’arrivée du bateau. Il nous emmène directement à notre hébergement en 30 mn. Nous sommes loges chez Véro et Arthur, une adresse que je recommande que nous avons connu sur le forum Routard et visible sur RENTALIA réf. 57607. Adresse mail perso. bakouni31@yahoo.fr





Deux français tombés amoureux de l’île il y a 7 ans et voulant quitter la France, se sont installés à PICO.
Notre maison se situe à Terra do Pão, dépendant de SAO CAETANO, sur la côte sud. Proche de LAJES.
La maison traditionnelle qu’ils ont restauré est tournée vers la mer qui est en contrebas à 400 m. la chambre des parents donne sur la terrasse où pendent 2 hamacs bien sympas.
Les ados sont logées dans une petite extension en bois située en toiture comme une vigie. Ici on vit dehors, même le soir, alors que sur Velas c’était frisquet dès 20h.

PICO - l’ile noire
L’île est encore marquée par la chasse aux cachalots qui a cessé en 1986. De nombreux petits ports en sont encore imprégnés. La vigne reprend de l’importance et l’on voit de nombreuses exploitations dans les champs de lave, quadrillées de murs de basalte.


Cette île est volcanique, comme les autres, mais le noir est la couleur dominante, contrairement à Soa JORGE qui est très verte.

Dans les offices de tourisme vous allez trouver une fiche rassemblant l’ensemble des trails à faire mais pas détaillées. Ils se situent essentiellement sur la côté nord.
J’ai trouvé les fiches individuelles.

Téléchargement /rando

RANDONNEES SUR L'ILE DE PICO










PR1PIC Santa Lucia . Nord ouest
PR1PIC BIS Arcos s luzia nord ouest
PR2PIC dos burros nord centre
PR3PIC ponta da ilha pointe est
PR5PIC vinhas ouest
Santo amaro nord
S roque do pico nord
Prainha nord
Calheta de Nesquim sud

TRUC /whale watching : si vous venez pour observer dauphins et baleines il vaut mieux le faire de LAJES. Une adresse : www.espacotalassa.com. Tenu par un français, Serge, qui a ouvert sa boîte en 1989, 3 ans après l’arrêt de la pêche à la baleine. 
Il conseille de réserver la sortie dès mars/avril si on séjourne en août.

Serge a été le tout premier auteur du Petit Futé sur les Açores
Il garantit un service de qualité dans le respect de la nature et des animaux.



ASTUCES : si vous ne voulez pas aller en mer pour observer les animaux, munissez vous de jumelles et installez vous aux endroits indiqués sur le bord de la route comme étant des points d’observation, et dès que vous voyez des oiseaux sur l’eau c'est qu'il y a des cétacés dans le coin. Regardez également les bateaux de touristes là où ils se positionnent, c’est pour l'observation.

Comme nous n’avons pas eu de places pour une sortie whale watching sur la demie journée. Nous avons dû casser la tirelire et payer une sortie à la journée, c’était la seule façon pour nous de ne pas rater cette occasion.




Cette île produit du vin voici quelques crus particulièrement appréciable : Terras Lava rouge et du Frei Gigante.. Il y en a d’autre. Ceux là, on les a appréciés.
TRUC : ne pas rater le musée du vin à MADALENA, c’est un bel ensemble, jardin et bâtiments avec de magnifiques dragonnier, ces arbres gigantesques.

Musée du vin à Madalena
Les dragonniers du musée du vin


Ascension de PICO : on ne va pas la faire. Mais sachez, pour en avoir discuté avec des français, qu’elle est plutôt destinée aux bons marcheurs. Il faut compter  un peu plus de 3 heures de montée, autant de descente. Le souci c’est que ça glisse, c’est très caillouteux. Sachez aussi qu’il faut s’acquitter de 10 euros. Ce qu’aucun guide touristique ne signale. Ceci dit, des organismes proposent de monter de nuit et de dormir dans le cratère, il faut reconnaître que ce doit être fun. Le sommet du PICO culmine à 2350m.

MADALENA : on y est allé pour faire le ravitaillement. On perçoit tout de suite une autre ambiance sur cette île. Il y a beaucoup plus de monde et de voitures.
À MADALENA, le port accueille des bacs qui font la traversée régulièrement avec FAIAL, qui n’est qu’à 30 mn en face. Elle est aussi la ville (gros bourg en fait) qui proposent aussi des sorties d’observation des cétacés. Au port les organisateurs y sont regroupés. Ce n’est pas ce choix que nous feront. Nous irons à LAJES.

Madalena


TRUC : Au super marché, au dessus du port, le rayon poisson est très bien. Il faut y acheter les poissons tels que : bicouda, cherme, peixe porcu, boca nègre ou la bonite qui est un petit thon. Le poisson à 3 ou 4 euros le kilo, je prends. 

Si vous voyez des ananas de petites tailles, ils sont originaires de l’île. On en a trouvé plus facilement à Shopping, le super marche à l’entrée de LAJES.
Sur la place de Madalena, il y a une pâtisserie, à côté du resto Simpatia, elles sont très bonnes et pas chères.
Il y a aussi  une piscine naturelle à côté du port, fréquentée mais sympa, avec de belles plages bétonnées pour la bronzette.

LAJES : renommée pour la chasse à la baleine qui a été active jusqu’en 1986.
C’est un petit bourg sympa, on y voit des maisons au style particulier, avec cette petite extension en bois dans la toiture. Il y a des bars et c’est de là qu’on réserve sa sortie whale watching. (Voir plus haut l’adresse recommandée).
Il y a également le musée de la baleine à ne pas manquer. C’est un bourg plein de souvenirs du temps de la chasse.
TRUC : fin août c’est la fête de la baleine à LAJES. Pendant plusieurs jours il y a des manifestations sur le port et notamment des régates de baleinières.

TRUC Baignade : à l’est de LAJES, derrière l’église, au bout d’une digue : piscine naturelle.

Une baleinière sous voile
 
Lajes


Lundi : direction l’est de l’île :
Peu après LAJES, prendre direction Santa Barbara en longeant la côte sud.
TRUC / baignade : À côté de RIBEIRAS descendre au petit port de SANTA CRUZ. Devant l’église un long mur blanc réserve une surprise bien agréable : un beau bassin de 20 m x 10 m surplombe la mer. Cette piscine a débordement est d’eau de mer. Transat, parasols et possibilité de casser une petite croûte. L’entrée est gratuite. C’est très propre, douche d’eau douce... Le bonheur !

Côte sud

Piscine de Santa Cruz

Port de Santa Cruz et les baleinières

Le bâtiment du club nautique était ouvert et quelques botes (baleinières) se préparent pour la fête de la baleine.

CALHETA DE NESQUIM : ancien petit port de pêche au cachalot.
Pour manger au bord de l’eau, suivre le panneau indiquant "Bar da Poca". Plat de poisson ou calamar pour 8 euros. On est au bord de l’eau. 
Suivre le petit chemin sur 20 m à partir du bar, il y a une belle piscine naturelle.

Calheta de Nesquim


PONTA DA ILHA : c’est le phare du bout est de l’île.
On est dans la lave. Paysage lunaire. On voit l’île de SAO JORGE.


Pointe est de l'ile

Route du centre /est
En quittant PONTA DA ILHA, on a repris la route principale sur quelques kilomètres et on la quitte pour rejoindre sur la gauche une route secondaire pour regagner LAJES par l’intérieur. On s’est retrouvé dans les nuages et entouré de pâtures avec des vaches.
 

Mardi : petit trail PR5 PIC c’est la route des vignes côte sud / 2 h tranquille
Il débute à PORTO DO CALHAU. Petit port de pêche à quelques kilomètres de Madalena, près de MONTE. On suit la mer, puis on monte dans les vignes. Des murets partout. C’est une rando où la couleur dominante est le noir. On redescend vers la mer puis plus loin vous verrez un petit panneau indiquant une grappe de raisin. Prenez ce chemin qui vous fait quitter la route de bitume de bord de mer pour continuer le parcours sur la lave, au dessus de l’océan.
La dernière fois que le Pico a été en irruption c’était vers 1600. C’est étonnant comme paysage. De la lave et des blocs partout. On voit bien les coulures de lave refroidie. Vous pouvez continuer le chemin ou reprendre la route qui est à côté.
A la fin du trail il vous faut revenir à la voiture. On l’a fait à pied par la route principale mais ce n’est pas drôle. Elle est très passante et ne présente pas d’intérêt. Vous pouvez tentez le stop.

trail PR5 PIC

trail PR5 PIC




trail PR5 PIC

Suivre le chemin sur la lave

Pendant la rando on a vu 2 belles piscines naturelles, une à POCINHA et une plus loin, à Laja de Rosas.
On a choisi de se baigner à MADALENA la superbe piscine naturelle où l’eau est calme et claire. Elle se trouve derrière les bistros qui sont en hauteur sur le port (évoquée plus haut).

Côte sud de Sao CAETANO à MADALENA
De chaque côté du bourg de MONTE, Vous ne pouvez pas rater les étendues de vigne, il y a beaucoup de panneaux «patrimoine mondiale UNESCO».
Descendre au port de SAo MATEUS ou SAO CAETANO, on a une belle vue sur la côte.

Mercredi : découverte du nord en passant par l’ouest du mont PICO
Ayant la mer à gauche, peu après SAO CAETANO, on prend la route du PICO à droite, mais ne monterons qu’à 1136 m. On est dans les nuages assez vite. On redescend ensuite vers la route transversale est/ouest puis on tourne à droite pour redescendre vers le sud,  peu avant BICA, en direction de SANTA LUZIA. Le soleil est avec nous et le paysage est composé de pâtures avec des vaches qui ont la vue sur SAO JORGE, en face.



La route qui nous redescend vers le nord nous a permis de voir le PICO

La route qui longe la mer à partir d’ARCOS jusque CAIS DO MOURATO est magnifique. Des vignes et des villages intéressants. Ne pas rater le musée de la vigne à ARCOS.
ARCOS est un ancien village de vignerons. L'été il y a du monde mais l'hiver ce n'est pas habité.


village de vignerons sur la côte nord ouest
 

GROTTE DE TORRES
C’est un grand tunnel de lave. Les visites sont guidées. Il vaut mieux réserver.
Se munir de chaussures fermées et d’un pull car il fait 13°. La visite dure 1h30, malheureusement les commentaires sont en anglais. On y voit différents types de lave, des stalagmites ...